"Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la
vérité"

lunedì 9 luglio 2012



Bannières de mai

Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s'enchevétrer les vignes.
Le ciel est foli comme un ange.
L'azur et l'onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.

Qu'n patiente et qu'on s'ennuie
C'est trop simple. Fi de mes peines.
Je veux que l'été dramatique
Me lie à son char de fortune.
Que par toi beaucoup, ô Nature,
- Ah moins seul et moins nul! - je meure.
Au lieu que les Bergers, c'est drôle,
Meurent à peu près par le monde.

Je veux bien que les saison m'usent.
A toi, Nature, je me rends;
Et ma faim et toute ma soif.
Et, s'il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rienne m'illusionne;
C'est rire aux parents, qu'au soleil,
Mais moi je ne veux rire à rien;
Et libre soit cette infortune.

Bandiere di maggio

Tra le fronde chiare dei tigli
Si spegne un fievole hallalì.
Canzoni spiritose intanto
Volteggiano tra l'uvaspina.
Ecco le vigne aggrovigliarsi,
Ma rida il sangue nelle vene.
Bello come un angelo è il cielo.
Combaciano l'onda e l'azzurro.
Esco. Se un raggio mi ferisce
M'accascerò  sopra il muschio.

Pazientare o averne a noia,
Fa lo stesso. Basta, mie pene.
Che l'estate drammatica infine
Mi leghi al suo carro di fortuna.
E che per te presto, oh Natura,
Io muoia,-ah, meno solo e nullo!
Mentre i Pastori, - è cosa strana! -
Muoiono quasi per il mondo.

Mi consumino le stagioni.
Proprio a te, Natura, m'arrendo;
Fame e sete e me per intero.
DI grazia, disseta, alimenta.
Niente di niente m'illude;
Se rido al padre, rido al sole,
Ma non voglio ridere a niente.
E libera sia questa sventura.

Maggio 1872